Coelioscopie

Qu’est-ce qu’une cœlioscopie ?

Cette intervention consiste à regarder dans l’abdomen à l’aide d’un optique de quelques millimètres.

On réalise une petite incision située généralement au niveau du nombril. La visualisation se fait sur un écran.
La plupart des interventions, des plus simples aux plus complexes sont pratiquées sous cœlioscopie reconnue comme une technique minimale invasive et permettant une réhabilitation précoce.

Les avancées technologiques nous permettent de plus en plus souvent d’avoir recours à des instruments entre 3 et 5 mm de diamètre réduisant ainsi la taille des cicatrices.

Les orifices de 3 mm ne nécessitent pas de suture mais seulement la mise en place de steri strip.

coelioscopie

Comment se passe l’intervention ?

coelioscopie
représentation d’une coelioscopie

Pour permettre une bonne vision, du gaz carbonique est introduit à l’intérieur du ventre. La paroi abdominale est ainsi soulevée pour dégager les organes internes.

L’opération débute par une évaluation diagnostique. Elle permet de rechercher une anomalie indécelable par d’autres moyens. Par exemple, des séquelles d’une infection génitale ou certaines formes d’endométriose. Dans le cadre d’un bilan d’infertilité, le bon fonctionnement des trompes peut être vérifié par l’injection dans l’utérus d’un produit coloré que l’on peut voir sortir par l’extrémité des trompes (test au bleu).

Elle permet au cours du même temps opératoire la réalisation de gestes sans ouvrir l’abdomen afin de traiter de nombreuses pathologies :

En fonctions des données per opératoires, le chirurgien peut être parfois amené à procéder à une ouverture de l’abdomen par une incision plus large (laparotomie).

Y a-t-il des risques ou inconvénients ?

La cœlioscopie nécessite toujours une anesthésie générale. La durée d’hospitalisation dépend de la nature des gestes effectués. Actuellement, la plupart des interventions ont lieu en ambulatoire avec un retour à domicile le soir même de la chirurgie. Les protocoles de réhabilitation rapide après chirurgie (RRAC) sont mis en place pour favoriser la meilleure préparation et récupération.

Hormis les effets secondaires possibles de l’anesthésie (nausées, vomissements, somnolence…), certains désagréments peuvent survenir dans la période post-opératoire : des douleurs à type de courbatures principalement dans l’abdomen, pouvant s’étendre aux épaules, dus à la présence de gaz résiduel dans le ventre. La prise en charge actuelle de la douleur réduit considérablement ces phénomènes.